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COMMUNIQUE DE PRESSE – réunion publique d’information Antennes Relais Courseulles-sur-Mer

– COMMUNIQUE DE PRESSE –

Réunion publique d’information à Courseulles-sur-Mer suite à l’installation et mise en fonctionnement d’une antenne relais à proximité du collège Quintefeuille

* 28 septembre à 20h30, salle du Bassin Joinville *

 

Bientôt deux mois après l’installation de l’antenne relais à 10 m du collège Quintefeuille à Courseulles-sur-Mer et un mois après la rentrée des classes, l’inquiétude et la colère des riverains et des parents d’élèves doivent être entendues. Il est urgent de répondre aux questions et d’informer les citoyens concernés. 

 

C’est pourquoi Mme la députée Isabelle ATTARD participera, vendredi 28 septembre à 20h30, salle du Bassin Joinville à Courseulles-sur-Mer, à la réunion publique d’information organisée par le Collectif Antenne Collège Courseulles14 et l’Association des parents d’élèves (APEECC), accompagnée de représentants de l’Association Modul’Ondes de Caen et en présence d’élus locaux.
Malgré l’absence d’Orange qui n’a pas été en mesure de répondre positivement à l’invitation, Mme ATTARD pense qu’il est indispensable de rencontrer les personnes qui l’ont interpellée sur le sujet. En parallèle, elle demande bien entendu l’organisation le plus rapidement possible d’une réunion mettant autour de la table tous les acteurs concernés : l’opérateur Orange, les élus, l’Agence Régionale de la Santé, etc. De plus, des mesures spectrales devront être réalisées à plusieurs endroits et à plusieurs dates par un organisme indépendant. Les lieux où les mesures seront réalisées, et leur calendrier, devront être déterminés en concertation avec les citoyens. Les dates ne devront en aucun cas être communiquées à l’opérateur.
Dès qu’il s’agit des antennes relais, le manque de transparence et la pénurie d’information sont notables. En 2010, on recensait 300 000 antennes relais sur le territoire français (source : Grenelle des ondes). Grâce par exemple au site www.cartoradio.fr de l’ANFR(Agence Nationale des Fréquences), il est possible pour chaque citoyen de connaitre précisément l’emplacement des antennes relais à proximité de son domicile, de son lieu de travail ou de l’école de son enfant, ainsi que les technologies et les types d’ondes concernés, mais il lui est quasiment impossible de connaitre son degré d’exposition.

On peut noter les démarches menées par certaines communes, comme par exemple la ville de Caen, qui dès septembre 2008, par l’intermédiaire de Colette GISSOT adjointe EELV, a saisi les opérateurs afin de faire évoluer la charte pour garantir une véritable transparence relative aux nouvelles implantations ou aux évolutions (vers l’UMTS) des relais radiotéléphoniques. Une cartographie de l’implantation a été réalisée, des mesures sont menées régulièrement et toutes les informations relatives aux antennes relais sont disponibles sur le site internet de la ville. Cela reste malgré tout insuffisant, mais avec la législation actuelle, l’action des communes ne peut aller plus loin.
De nombreux lanceurs d’alerte tirent la sonnette d’alarme sur la catastrophe sanitaire qui s’annonce. Des associations (Robin des Toits, Priartem, Next-up, CRIIREM, etc.) et des élus dénoncent depuis des années la faiblesse de la réglementation et martèlent la nécessité de faire évoluer la loi car les nouvelles technologies bouleversent chaque jour notre mode de vie et amènent un changement profond de notre société. En mai 2011, le Conseil de l’Europe a adopté une résolution (n° 1815) reconnaissant le danger des antennes relais et recommandant l’abaissement des seuils d’exposition à 0,6V/m puis 0,2V/m.
Quelques jours après la publication de l’étude de Gilles-Eric SERALINI sur la toxicité du maïs OGM NK603, il est impossible de ne pas faire un parallèle. Après l’amiante, les PCB, le médiator, il est évident que la typologie des scandales sanitaires est toujours la même. Ils se répètent inlassablement. Nous ne pourrons pas dire « nous ne savions pas » quand les conséquences sanitaires (cancers, électro-hypersensibilité, etc) ne pourront plus être « cachées ».
Il faut que les nouvelles technologies, comme par exemple la 4G, fassent l’objet d’études d’impact sanitaire avant leur mise sur le marché. C’est la pratique dans le domaine pharmaceutique, alors arrêtons de traiter la population en cobaye ! Une véritable cartographie du niveau d’exposition des citoyens est nécessaire.
Autre sujet d’inquiétude, et non des moindres : la dépréciation immobilière. A Paris, elle est évaluée à une baisse de 30% de la valeur du logement. Les propriétaires concernés en ont-ils conscience ?
Maintenant, c’est à l’Assemblée nationale, au Sénat et au Parlement Européen que le combat doit être mené pour qu’une loi mettant fin à cette situation intolérable voit enfin le jour. Mme Attard s’est déjà rapprochée de différents députés, sénateurs et élus locaux afin de travailler en ce sens.

 

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