Vous l’aurez compris, ce titre se veut un résumé des nombreux appels à la démission des deux ministres EELV.

Non, je ne soutiens pas le limogeage express de Delphine Batho. Je ne soutiens pas non plus le projet de budget régressif imposé par le Premier ministre au ministère de l’écologie.

Mais je ne vois pas le rapport avec la participation des parlementaires écologistes à la majorité. Ni avec le départ de nos ministres du gouvernement.

Le seul sujet qui compte, c’est l’action politique. En tant que parlementaire écologiste, c’est le manque d’actes concrets en faveur de la transition écologique qui me pose problème. Pas la question des personnalités.

Je le dis donc haut et fort, comme notre secrétaire national Pascal Durand ce soir : le budget 2014 sera le moment décisif. La fiscalité écologique n’est pas synonyme de plus d’impôts pour tous. En réduisant les coûts de déplacement, en finançant les travaux d’isolation pour diminuer les dépenses des ménages, nous répondrons concrètement aux attentes de nos concitoyens.

Si la fiscalité écologique n’est pas mise en place, si les taux de TVA ne sont pas attribués pour plus de justice sociale et pour protéger l’environnement, si les crédits de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) restent à la baisse, alors la sortie du gouvernement sera entre les mains des militants EELV.

En attendant, nous continuerons d’utiliser le pouvoir qui nous a été confié par les citoyens pour mettre en application les principes de l’écologie politique, notamment ceux du programme signé avec le Parti Socialiste il y a bientôt deux ans.