Résultats du tirage au sort du jury réserve parlementaire
Le tirage au sort du jury citoyen qui sera chargé de l’attribution de la réserve parlementaire d’Isabelle ATTARD, députée du Calvados, s’est déroulé en public le jeudi 13 juin à Bayeux.
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En voici les résultats :
- Au titre du collège Agriculture et Pêche : M. Alain Bertaux, 56 ans, agriculteur, 14710 Rubercy
- Au titre du collège Artistes et Intermittents du spectacle : M. Nicolas Maurel, 42 ans, danseur-chorégraphe, 14700 Falaise
- Au titre du collège Association : M. Roger Parisot, 81 ans, délégué médical retraité, 14440 Douvres-la-Délivrande
- Au titre du collège Education Nationale : Mme Catherine Zeziola, 60 ans, professeur des écoles retraitée, 14400 Sommervieu
- Au titre du collège Elus : M. David Pottier, 44 ans, 1er adjoint au maire, 14400 Mosles
- Au titre du collège Entreprise : Mme Céline Pottier, 30 ans, chargée de mission auprès de l’Union des commerçants de Bayeux, 14400 Mosles
- Au titre du collège Etudiants : M. Hubert Groult, 23 ans, étudiant en Master 2 Histoire, 14400 Bayeux
- Au titre du collège Fonction Publique : Mme Betty Marie, 30 ans, agent d’accueil Bayeux Intercom, 14000 Caen
- Au titre du collège Profession Libérale, Mme Lise Illes, 66 ans, secrétaire médicale, conseillère municipale, 14240 Sainte-Honorine-de-Ducy
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Ces 9 jurés se réuniront durant l’été afin de déterminer ensemble la méthode de travail qu’ils appliqueront pour la sélection des projets subventionnés. La clôture des demandes est fixée au 31 août 2013. C’est donc durant le mois de septembre que le jury étudiera l’ensemble des dossiers déposés par les collectivités et les associations et choisira les projets qui pourront bénéficier de la réserve parlementaire d’Isabelle ATTARD.
Félicitations pour votre position sur la qualification, le CNU, le recrutement dans les universités.
Quelques remarques
1/ Le CNU pourrait avoir une fonction particulièrement utile : celle d’informer les futurs doctorants sur l’évolution des recrutements, ne serait-ce que par des statistiques (tel champ de recherche produit telle proportion de docteurs, dont telle proportion obtient un poste en n années, n+1, n+2, etc., ou jamais). On est en effet loin de l’adéquation entre évolution des champs de recherche et évolution des profils proposés au recrutement. Ce travail statistique devrait être codifié et obligatoire pour le CNU aussi longtemps que le CNU continue d’exister. Raisons : on pourra éviter que les engouements ne donnent le nombre ahurissant de thésards qui se retrouvent au chômage une fois docteurs, alors que certains postes ne sont tout bonnement pas pourvus.
J’ajouterai que le CNU trop souvent fait délibérément obstacle à l’émergence de nouveaux champs de recherche, ce qui est gravissime pour l’évolution d’une discipline.
2/La discrimination entre candidats appartenant à des établissements hors de France (dispensés de qualification) et candidats français (passant par les qualifications) est inacceptable. on retrouve derrière ces dispositions le principe de béance propre à l’ouverture à l’européenne. L’ouverture est parfaitement souhaitable et c’est un principe sain et qui mérite d’être défendu. L’ouverture béante est une erreur contre nature, sur le plan académique autant que sur le plan économique ou sur le plan physiologique.
Amicalement,
Jean-Marie Merle
PR à l’Université de Nice